J'obeis c dingue - XXX

Samedi 3 janvier 6 03 /01 /Jan 19:42


Brian : Dessiner c'est caresser, effleurer la surface ; mais c'est surtout révéler par les frémissements de la peau tous les courants et les tumultes intérieurs qui l'agitent. C'est pour ça que pour moi le dessin a affaire avec l'érotisme qui, comme le sexe, ont toujours été des choses sacrées : se mettre à nu, se découvrir et se construire soi-même au plus profond et à travers le rapport intime à l'autre.

Comme toi, ma bisexualité m'a contraint à aller au-delà des évidences. Je me sens très proche de ton parcours, sur un chemin parallèle, par contre j'ai toujours voulu m'inscrire dans un rapport d'égal à égal. Avec le temps j'ai quand même dû accepter de constater que si un dominant pouvait accepter d'être dominé, l'inverse était impossible : il n'y a des tyrans que parce qu'il y a des esclaves.

Ce que j'aime le plus en toi c'est cet alliage de brutalité et d'infinie tendresse.

 

 


      Esquisse de bondage en six tableaux :


       Bondage

      Torse nu, pieds nus, survet rouge, de profil à toi, je suis menotté dans le dos. Debout. Les bras tendus en arrière, hissés par une corde vers le plafond. Les poignets à hauteur de ma nuque m'obligent à me courber.

 

     Première heure : Tu effleures au crayon mes muscles, ma peau sculptée. Je regarde par terre, à l'opposé de toi, comme vexé. Tu captes ma gêne. Je feints de l'ignorer.

 

     Deuxième heure : Tu changes une première fois ma position, abaisses la ceinture de mon survet de dix centimètres, découvrant le haut de mes fessiers, mes hanches et surtout, mon zeb en érection. Tu dessines mon effroi, ma timidité, ma honte d'être là, exposé.


     Troisième heure : L'inconfort de l'immobilité qui dure se lit sur ton papier. J'ai chaud, ça se sent. Ma teub luit à force de mouiller. Mais cette attente me conduit peu à peu vers un plaisir narcotique. Il te faut reprendre une feuille, me redessiner : mon expression à complètement changée. Tu frolles mes cheveux fusains de tes cils, mon front, mes paupières sont fermées, dans l'obscurité. Mes lèvres avancent, plus éclairées, entr'ouvertes, tellement sensibles... la pomme d'adan, pas simple à croquer. Entre les pectoraux, le sternum disparait, jusqu'aux abdos. Ces poils qui commencent au nombril et descendent vers l'abîme. Ma teub, immonde d'impudeur, impossible à cacher. Les plis désordonnés de l'étoffe rouge érafflée. Enfin, mes chevilles. Mes pieds.

 

     Quatrième heure : Presque endormi mais toujours tenu debout par les poignets, c'est l'intérieur qu'il te faut maintenant explorer. C'est dedans que se passe le combat programmé : la proximité violente de l'orgasme, la douceur de se sentir abandonné. Ma teub n'en peut plus de gonfler. Elle frétille contre l'air, pleure des gouttes salées, pointe en avant, cherche à se masturber, en vain ; elle ne trouve que du vide et de l'ombre. Mais dans le bassin, caché à ton regard, des contractions ont pris le relais. Folles. Rythmées. Endiablées. Mon torax n'en peut plus de vibrer. Mes tetons, électrifiés ! attendent un souffle pour tout déclancher. Si ton dessin pouvait râler...

 

     Cinquième heure : A genoux cette fois, toujours attaché. Les poignets écorchés. Ma nuque prolonge quelques derniers soubresauts. Mon corps a explosé. Le survet est tâché. Ma teub, fière et humiliée : elle goutte de sperme éjaculé. Je respire comme un danseur enivré. Cette détente sur mes joues, c'est sur ta feuille qu'elle apparaît. Ce bonheur assouvi est consigné par tes traits. Je me sens sale, ruiné, mais profondément incendié.


     Dernière heure : Vas-tu enfin me redresser ? Fragile, tu te régales à m'esquisser. J'embrasse ma dépendance, ma vulnérabilité. Des frissons. L'épuisement. Mon envie de pisser, imprimée dans mon corps et sur ton papier. Un besoin d'être rassuré. Une façon artistique d'être dépossédé.


 

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Vendredi 14 novembre 5 14 /11 /Nov 02:44

 
       J'savais pas ke Cifack il avait les mêmes tripps ke moi, lol : Expérimenter la torture passive pour sentir son corps dans l'extrême du dépouillement. La vulnérabilité ressentie comme une défaite sans choix. En tout cas, c'est chelou cette façon d'avoir sexualisé son corps comme ça, dans l'affrontement passif de la violence.

 

CIFACK A LA DUR LE FILM




      Peut être dans la sélection du prochain festival de l'intimité cachée. Pour illustrer l'intimité filmée de la torture.


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Vendredi 10 octobre 5 10 /10 /Oct 13:31


      Ya un comm ici ki m'a un peu troublé. Le genre ki te colle direct une émotion ke tu comprends pas tout de suite. Une sorte de tremblement. J'parlais de ma peur de lire à l'école et Daniel comparait ça avec sa paralysie en sport. Mais ce qui m'a fait frémir, c'est son envie de vengeance. Son fantasme.
 

Daniel :  Woua c'est exactement ce que je ressentais en gym... meme  trouille  meme angoisse  meme  haine...
J'avais la meme  trouille et la meme haine de ceux qui y arrivaient. Je me sentais humilié. Envie de les attacher a un  poteau et de les humilier à mon tour. Envie de dominer leur corps souple et musclé et de m'en faire un jouet. Envie de les sentir s'aplatir devant moi et de jouir  d'eux. Les obliger a faire des trucs qui detruisent l'image qu'ils se faisaient d'eux meme...
Je comprends  pourquoi  bien plus tard  un  mec  m'a  dit  c'est bizarre  tu aimes  les hommes  mais on dirait  que  t'as un compte a  regler avec  eux ...
 

     J'ai aimé narguer les faibles c'est vrai. Les écraser gentiment de mon habileté physique. Frôler ou occuper leur espace en les obligeant à reconnaître ma supériorité. Forcer leur admiration par ma seule présence. Non pas pour me venger de mon complexe intellectuel. Plus par orgueil. Par jeu et par fierté. Faire sentir le décalage entre MOI, et eux. J'y reviens pas, je l'ai dit .

     Mais au fond, cette idée d'un revers de médaille me plaisait déjà. Pendant ke les Daniel rêvaient en secret de "dominer mon corps souple et musclé", je fantasmais parfois en retour "d'être leur jouet". D'être admiré par eux dans la souffrance, l'humiliation qui transcende le corps en objet.

     Evidemment, rien ne se disait d'un coté ou de l'autre. On coexistait dans notre complémentarité sans se le dire. En les provoquant à l'orgueil, je leur créais plus de haine. Plus d'envie de me faire ravaler ma class et ma confiance. Plus de plaisir pour moi de sentir qu'ils n'osaient pas m'affronter. Un regard peut-être, ou même pas... Leur faiblesse et ma force. Et l'imagination ke ça s'inverse.


      Ton fantasme va loin Daniel, dans le psychique et le cérébral. Ton envie de "détruire l'image que [je] me fais de moi même" m'excite en fait. C'est ça l'émotion ke j'ai dû ressentir en lisant ton comm. Dans le combat, ya aussi cet aspect mental de destruction de la confiance de l'autre. Je sais beaucoup jouer avec ça dans ma stratégie de pugiliste. Je l'aurais bien testé aussi sur le plan sexuel. Dans le rôle de l'objet, animalisé,
dompté, domestiqué, cloué au poteau de tes fantasmes, obligé de ravaler ma fougue et la magie de ma confiance joyeuse.
 
     J'aurais pu jouer à être ton prisonnier.




 
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Jeudi 22 mai 4 22 /05 /Mai 07:29
 




        En muay thai, le mongkon symbolise le respect k'on doit à son entraineur. Entourant la tête du nak dans les instants qui précèdent le combat, il le protège en attirant la clémence de Dieu. Kan on le porte, pendant la danse, ça nous permet de prendre conscience de notre force et de croire à notre invulnérabilité. Pour bien combattre, j'ai toujours eu besoin de me sentir le serviteur d'un club ou d'un entraineur. De disparaitre en tant ke personne. De devenir un autre. Le mongkon aide à cette métamorphose.
 

        Le Ram muay permet aussi de renforcer la concentration
ki va servir dans le match. En tout cas kan on aime exécuter cette danse. Je crois k'elle est magique : celui ki entre le moins dedans perd toujours le combat ; elle assome celui ki se demande en dansant ce ke ses copains pensent de lui. La boxe, c'est la discipline, l'humilité, la disparition de l'ego. Et un soupçon de bluff, bien placé.
 

 
 



 


 

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Samedi 29 décembre 6 29 /12 /Déc 06:27
 
 
         J'ai compris, suite à un plan avec Yohan, pourkoi j'avais besoin de me soumettre à lui et cke ca me permettait de vivre.
 
         Ca faisait un moment k'on n'avait plus fait de trucs lui et moi. Peut-etre deux fois depuis cet article de juillet où j'avais fini par capter ke j'm'infligeais une sanction sans savoir pourkoi.
 
         Trop peu de plans en vérité, puiske ya trois semaines, nerveux, (en manque ?) j'ai frappé dans un mur à main nue, à m'en éclater la peau sur les têtes de phalanges de trois doigts. La blessure conne, typik des pétages de plombs dont j'suis capable.
 

          A l'inverse, les plans avec Yohan me calment, profondément. Je deviens l'inverse de moi-même : une loque méprisable prête à tout pour gagner une petite récompense de mon Dieu. Comme dépersonnalisé, fragile et vulnérable.
 
          Ces moments là me redonnent une force. Une force pour imposer ensuite ma volonté et ma loi. Mais la légitimité pour imposer cette force, je la trouve dans le fait de le faire pour un otre : Yohan, avant lui, mes entraineurs, avant encore mon frère ou ma famille. Pour eux je peux aller jusk'au bout de moi-meme alors ke je le ferais pas sinon.
 
          Je me sens pas légitime pour exister seul.
 
          Si kelk'un accepte de me légitimer, je peux franchir des océans. Mais j'ai encore besoin d'un chef ki me dise d'y aller.
 

 

 
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Vendredi 27 juillet 5 27 /07 /Juil 10:19

       Hier, un plan vite fait avec Yohan s'est transformé en fiasco. Cki a fait basculer le truc, c'est ke j'me suis vu de l'extérieur. D'habitude, je plonge entièrement dans mon corps, dans mes sensations, je me laisse diriger sans voir, jusqu'à l'extase. Hier, je me suis vu de l'extérieur, comme un spectateur de mon humiliation. Elle est devenue réelle pour moi. Ca a tout cassé d'un coup. Merci Yohan pour la longue discussion ki a suivie et pour ton amitié.

       Ecrire cke je vais ecrire, ca fait lourd dans le ventre. J'ai réalisé combien j'assumais pas au fond ce ke je faisais avec Yohan. Combien j'assume pas ma part sombre.

       Fiso, depuis ton article sur ton blog : "Ambivalence", ya un truc ki me travaille. T'écris "Parce qu’on pourrait voir une forme d’autopunition dans ce qu’il vit ?" J'y avais jamais pensé ke je pouvais me punir de kelke chose. Depuis j'essaye de trouver kelle est ma faute, mais je crois ke je trouve pas. Me punir d'exister ? d'être né comme je suis ? d'avoir pris la place de mes grands frères ? de pas etre conforme à cke ma famille attend de moi ? à cke la société attend de moi ? J'en sais rien. Un truc ke j'ai du m'imaginer petit et ki est resté. Une sorte de saleté ke je porte avec moi.

         Boby, tu m'as bien claké ce coup-ci. En m'aidant à me rappeler combien je peux, parfois, me détester ou me mépriser. J'te règlerai ton compte plus tard ! Ca m'a bien niké ma journée et ça m'a ossi permis de capter ça.

         Oui, j'ai deux parts en moi-même. Une sombre et une claire. Je les aime autant l'une ke l'autre. J'y suis attaché car elles me donnent ma force. Il y'en a une ke je présente au monde, l'autre ke je cache. En attendant de me pardonner...

 

 

 

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Jeudi 5 juillet 4 05 /07 /Juil 17:31

 

           Ca fait déjà plus de 15 jours que je devais écrire cet article et j'arrive pas à m'y mettre. Je fais mon timide. Pourtant, le contrat avec Yohan, c'était ke je raconte sur le blog ck'il m'a fait faire. Pour ke ma honte soit publique. Mais les articles de cette rubrique, j'ai du mal à les écrire. Comme si je voulais ke cet aspect de moi n'existe pas, ou k'au moins on sache pas.

 

           Ma dernière chasse réussie à la gazelle, c'est plus valorisant à raconter ke cki va suivre. Et pourtant, le kiff de soumission fait autant partie de moi ke mon côté guerrier. J'en ressens même une vraie fierté face à Yohan. Mais le partager avec vous, c'est autre chose.

 

           Donc, ya deux semaines, j'ai discuté une petite heure avec Yohan, de chose et d'autre, à midi, et kan on s'est kittés, il m'a dit de mettre les boules pour penser à lui toute l'après-midi. Pour sentir ke j'étais bien à lui. Même si j'm'habitue petit a petit, ça me coupe toujours le souffle et la voix kan il donne un ordre. Le moment où on passe d'une relation normale à cette relation là. J'suis chaque fois désorienté, comme un gosse ki a perdu sa famille dans une foire aux manèges.

 

            La consigne c'était une seule boule au taf, et la deuxième à l'entrainement. J'pourrais les retirer une fois à ma case. J'ai mis une boule et j'suis parti. J'avais la hchouma complet pendant 20 minutes avant de m'habituer. Tu marches dans la rue et tu les sens ki vibrent au bord du fion. Ca te fait contracter inutilement. Tu mouilles progressivement. Putain, c'est trop la honte. T'es sûr de pas oublier ke t'es pas à toi.

 

            Passé ce moment-là, j'commence a me redresser et retrouver ma fierté habituelle, sauf ke là, c'est la fierté de lui appartenir, de me sentir dirigé. Tenu. J'ai le fion ki devient sensible. Je me sens très fragile. Vulnérable. Comme si à chaque seconde on pouvait me prendre en faute. Comme si les gens autour de moi étaient autorisés par Yohan a me demander froidement de me désapper, d'exposer mon fion pour contrôler ke je respecte bien la consigne. Et moi, je m'applique à bien obéir.

 

            Arrivé à la salle, je pousse la deuxième avant de me changer. Je sais ke le fil reste en dehors. Ca oblige à être discret. Ca exclu de prendre une douche à la fin. Or je déteste sortir sans me doucher. L'autre solution est de cacher le fil dans l'anus. Putain la heche de nouveau, c'est terrible. Je suis géné, inkiet, pas sûr de moi. C'est dur à vivre, mais je sais ke c'est pour Yohan. Par obéissance à son ascendant sur moi. Ca me fait preske trembler. Je sens un vide intérieur, incroyable, ki m'envahit. Comme si j'étais vraiment rien. Comme si j'étais tout seul. Perdu. En tout cas au moment de me désapper.

 

           Une fois en tenue, j'arrive un peu à l'oublier. Je ne sens plus ke la sensation. J'ai plus la trouille ki l'accompagnait. Chaque mouvement fait grelotter dans mon fion, à l'intérieur de moi, et m'empêche d'oublier ke je suis à Yohan, son pion, son soldat. Je suis forcé de lui dédier mon entrainement.

 

Superebeu : T'es un héros Wajdi, en tout cas moi je te vois en tant que tel.
 
Amicalement

             Je pense à toi ossi, Supereubeu. Le héro a un immense revers, k'il dissimule. Une faille tragik, k'il passe beaucoup d'énergie à cacher. Un secret capable de le ridiculiser aux yeux du monde entier. Le héro a un accès sensible ke Yohan a su trouver, exposer et ouvrir. Et je joue avec cette faille, en allant me brûler là où c'est le plus riské, au milieu de mes potes de la boxe, tous tellement loin de ça, tellement occupés à se chambrer, à se jauger et se fritter. Je les domine, mais je suis en secret le plus dominé.

 

              C'est ossi avec mes boules dans le fion ke j'ai pris le cadeau de Jason (voir l'article). Kelle coincidence et kel mélange ! Comme si un monde de durs avait accouché de deux fragilités ki se sont attirées, puis explorées. Je ne sais plus vraiment ki je suis entre la faille et le blok.  

 

 

 

 

 

               

 

 

 

 

 

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Samedi 3 mars 6 03 /03 /Mars 21:00

 

       Hier midi j'ai appelé Yohan a son bureau, juste comme ça pour avoir des news. On avait pas beaucoup de temps, mais il a voulu me donner une contrainte avant ke je retourne au taff. J'avais pas sur moi le petit tube k'il me fait mettre dans mon fion kan il veut m'obliger à penser à lui toute la journée. Alors il a voulu en compensation ke je m'attache les couilles et ke je les ramène vers l'arrière.

    

     Je sais c'est ridicule et je la ramène pas trop de le raconter ici. Mais c'est pour dire la transe ke c'est pour moi au bout de quelques heures.

 

     J'ai défait un lacet de ma shoes, et déjà je me sentais grave lui appartenir. Cette sensation me transforme de l'interieur, comme si je devenais un autre. Completement different de ki je suis. Devenir obéissant jusqu'à l'extrême. Comme hypnotisé.

 

     J'ai fait cinq tours autour de mes boules pour les isoler, les éloigner de mon corps. Elles se sont regrouppées en petit paquet. Et dejà là, tu prends trop conscience de la sensation. Puis, j'ai fixé l'autre bout du lacet à l'elastique de mon boxer à l'arrière. Comme on m'avait demandé. Je me suis rhabillé. J'ai marché, doucement, pour m'habituer à la sensation. Les boules entre les jambes ; ça fait k'a chaque pas, t'as le haut des aducteurs ki gratte les bords de ta virilité réduite à son plus simple appareil.

 

      J'ai tout de suite eu une trik ki m'a pour ainsi dire plus kittée de la journée. J'vous dit même pas la sensation.

 

      Mais ya plus fort ke la sensation. C'est l'effet de se sentir sous la coupe de Yohan alors k'il est loin de moi. Comme s'il me tient par les couilles pendant ke je marche. Comme s'il guidait chaque pas. Une effroyable tempête dans mon corps, derrière une face placide, preque ordinaire. Juste une gêne, une lumière floue dans l'oeil, et de la docilité.

 

       Au taf, c'etait trankil l'après-midi. Quelques coups de fil. Des classements. Pas trop de monde a croiser. J'en arrivais presque à oublier ma contrainte. Mais au fil des heures, tu te sens de plus en plus exclusivement sexuel. Près à sauter sur tout pour te frotter comme un animal. Libérer l'excitation. Mais l'animal est tenu, il ne dérappe pas. Et ça pour moi, c'est comme une caresse intérieure.

 

      Après j'ai fillé à la salle. Pour me désapper, j'ai du être mega discret. Mais une fois en survet, ma trik était vraiment trop visible. J'ai essayé d'attacher mon haut de survet en bandoulière à la ceinture pour cacher mais c'était n'importe koi. Alors, j'me suis caché dans les chiottes et j'ai sanglé ma teub le long de ma cuisse gauche, à l'intérieur, en la faisant sortir par le bas de mon boxer. J'ai sanglé en faisant deux tours avec ma ceinture en sangle. C'était bien tenu. Mes boules toujours prises, ma teub vers le bas, le gland collé à ma cuisse. Plus je trikais, plus je me sentais contraint. J'ai mis mon survet le plus large pour ke personne capte le dispositif. Putain j'ai la hech de raconter ça, c'est dingue.

  

      Au lieu de m'entrainer, je me suis occupé des autres. J'ai mis les pattes d'ours et je les faisais frapper en rythme. Mais j'étais complètement ailleurs. Vraiment en transe. Un flo continu de mouille trempait ma cuisse, comme une fissure d'eau qui coule dans une cave.

 

     Sur les deux heures d'entrainement, j'suis allé deux fois dans les chiottes, pour virer mon survet. J'ai lécher le bas de ma cuisse, pour goûter ce liquide qui me fait tant kiffer. L'odeur de la bite fraîche. Et sentir cette déprave totale dans lakelle je sombrais. En léchant, je gémissais imperceptiblement, trankil, comme si Yohan me tenais l'épaule, comme s'il m'indikait d'un doigt ce ke je dois lécher. J'ai fais des efforts trop hallicinants pour me tenir et pas me branler. Mais la deuxième fois j'en pouvais plus. Alors j'ai promis à Yohan à l'intérieur de moi-même, tout gentiment, ke j'allais tout nettoyer, qu'on verrait pas ke j'ai juté. En stimulant mon gland pris avec juste le bout d'un doigt contre ma cuisse, j'ai vite déclenché la fontaine. J'étais tellement excité depuis longtemps ke ça a fait comme un volcan. Ca m'a libéré un peu mais pas vraiment calmé. J'ai léché mon sperme comme promis. Puis j'ai repris cke j'faisais faire aux potes avec les pattes d'ours. Toujours avec la trik, plus le goût du sperme en bouche ki t'arrache un moment.

 

       Je me sens bien kan je suis tenu comme ça par les couilles. Tellement vulnérable ; tellement l'inverse de cke je suis. Calme. Ni agressif, ni impulsif. Juste dominé par la ferveur de la jouissance intérieure et l'impossible de la laisser paraître. Concentré. Le pion de Yohan. Le soldat d'une armée.

 

       Dans cet instant là, je suis fier de ce ke j'ai fait de mon corps, de son aptitude à l'effort intense, au combat. Comme si je l'avais construit pour servir.

 

       Je me suis rhabillé ossi scred qu'au départ. Une pudibonderie ki a du semblé bizarre à ceux ki sont habitués à me voir a oilp. Une imense gêne d'être a ce point dépravé. Mais une proximité intense avec mon corps et les sensations d'animal ke je suis capable de vivre intérieurement. Ces orgasmes là sont pour moi cent fois plus intenses que d'otres.

 

       Le soir, on est sortis pour l'aniversaire d'un pote, ma meuf et moi. J'ai garde ma contrainte aux boules, pour sentir ke j'étais là paske Yohan le voulait bien. Des moments, j'oubliai, d'otres moments, je chivirai. Les deux bierres ke j'ai bu m'ont soulé. J'étais pas vraiment présent. Entre la honte et le plaisir. Le plaisir d'avoir honte.

 

        Dans la nuit, il a fallu ke je me branle trois fois pour épuiser la charge de la journée. Aujourd'hui, je suis calme. Un peu abattu. J'pense ke Yohan a la patate. Je lui transmets mon surplus d'energie dans ces genre de délires.

      

 

 

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Mardi 23 janvier 2 23 /01 /Jan 07:36

 

     C'est con, j'avais fait ce blog pour tout dire, et j'me rends compte ke j'commence à avoir des réticences. Comme j'discute avec certains d'entre vous depuis, j'ai l'impression de devoir garder la face pour pas décridibiliser cke je dis de sérieux par ailleurs. J'pense notamment à Walid, Karim, D., Osman dernièrement, et surtout Samad qui trouve ke j'devrais pas raconter tout ça.

     Je sais ke je vais vous choquer. Je pense que vous préfèreriez pas lire ce ki suit. Mais l'intéret de ce blog au départ, c'était kan même d'accepter l'idée de décevoir pour dire tout de soi-même (sous couvert malgré tout d'anonymat).

      Là, il s'agit de dire qu'on peut assurer un max sur un plan : être un modèle dans la vie pour plein de gens, être un pilier pour sa famille, être admiré par sa meuf... Et, par ailleurs, kiffer s'abandonner dans une soumission des plus humiliantes, style totale déprave.

 

  

 

     Mon espoir n'est pas seulement de me libérer d'un poids, mais ossi de comprendre gràce à vos retours keski m'incite à aller si loin. Kelle haine profonde de moi-même me pousse à ramper si bas dans l'avillissement ? Globalement on peut dire ke je m'aime. Mais kelle partie de moi mérite, à mes yeux, un tel mépris ?..

 

     Vendredi, c'était mes retrouvailles avec Yohan, après l'épisode de l'article un peu franc ke j'avais publié sur ce blog et ki a donné lieu à une série de commentaires inattendus (Le plus fort n'est pas celui qu'on pense). J'avais rien a me reprocher à propos de cet article. Néanmoins, je me suis présenté à lui pour expier. Je venais chercher ma punition et l'entendre me dire : c'est bon ! tu es dignes de rester mon petit batard.

     Pour reconquerrir cette "dignité", j'ai abandonné toute ma pudeur pour être au mieux son objet. Et entendre son doux sourire de tendre mépris.

 

     Il m'a demandé de me fouttre en slip, et d'enfiller le fuseau de boxe ki etait dans mon sac. J'ai mis le bleu, et pas le rouge ke je préfère, mais pour moi, faire ce plan en tenue de boxe, c'était comme aller salir la partie de moi-même ke je considère comme la plus pure. C'était souiller toute la fierté ke j'ai de savoir me battre comme un fauve agile. C'était cracher sur mon palmarès, pour les beaux yeux de Yohan.

     Ca sentait deja fort la bite, et cette sueur de l'appréhension de début de soumission. Le moment où la honte est la plus forte. Pourtant, j'étais toujours couvert... mais savoir que dans les minutes ki suivraient je serai  sans possibilité de dissimuler... c'est toujours une sensation lente, extatique. Le moment où progressivement, on abaisse le regard, on penche la tête pour ne regarder ke le sol.

     Il m'a fait mettre à quatre pattes. Comme j'allais vers le lit, il m'a plutôt indiqué le sol. Ca me va très bien ; à la limite je préfère, dans ces moments là je m'y sens plus à ma place.

     Il m'a dit : "allez, vas-y !" avec sa douceur torride. J'ai fait glisser les bretelles du fuseau pour dégager mes fesses. Puis j'ai présenté mon fion à Yohan, comme il m'a appris à le faire. Je suis resté un long moment comme ça, pour sentir peu à peu à kel point je lui appartenais. Bien sûr ma teub était tendue à blok, chaude, mouillée ; des fils de mouille en coulaient régulièrement jusqu'au sol. L'avantage d'être par terre pour un batard, c'est k'il ne fait pas de tâches. Il peut lécher le sol après l'avoir mouillé.

 

     Après cette longue exposition, j'ai dû sucer un gode jusque profond dans la gorge, et le pousser d'un coup sec dans mon fion sans autre lubrifiant ke ma salive bien sûr. Ce moment d'écartellement est toujours intense pour moi. Source de gémissements ou de cris incontrôlés. Et cette fois-ci de douleur.

     J'étais heureux d'obéir.

     J'ai dû écarter mes fesses avec les doigts pour montrer les bords de mon fion sur le gode, qu'avec l'attente, tout mon cul commençait à téter. Je me sentais limé, et dans l'excitation, je faisais des excuses. J'implorais presque et mon humiliation n'a eu comme limites que le tact de Yohan, ki m'épargne davantage ke je ne le ferais dans les mêmes conditions.

     Je le sentais, en me montrant ki je suis, m'obliger à ravaler mes justifications de propos homophobes que j'ai tenu récemment sur ce blog. Puis me sortant les couilles et les empaquettant avec l'entrejambe du slip, pour les isoler et les exposer, je ne pouvais plus la ramener.

     Avec les couilles relevées, les coups de limes dans mon fion m'ont fait exploser, de ces longs jets k'il n'est pas question de retenir et qui s'étalent impudiquement sur le sol.

     J'ai reçu l'ordre de lécher. Je l'ai fait consciencieusement. Sans me demander si j'aimais ou non. Pour le plaisir d'obéir, de se soumettre, d'être vil pour les yeux brillants de Yohan.

     J'ai relevé mon fuseau en gardant le gode bloqué dans le fion, comme il m'a demandé. Deux ou trois heures comme ça me feraient réfléchir à la loi du plus fort. C'est sur qu'avec 20 cm de cahoutchouc dans le cul qui s'écarte bien, t'as pas envie de la ramener. T'es doux comme un agneau.

    Je débandais pas. De profil, ma teub déformait le fuseau d'une façon outrageante. A l'arrière, on devinait nettement ke j'avais un truc entre les fesses, et à mes yeux, on savait k'il était imposant.

    Yohan a compris ke j'avais besoin de jouir à nouveau comme une meuf, sous peine d'exploser. J'ai repris ma position, mais sur le lit cette fois. Un nouveau coup de lime avec un supplément dans la bouche... Les mêmes gestes ont produit les mêmes effets : des gémissements cette fois étouffés, un cul en flamme ki mord le gode jusqu'à provoquer le plaisir, un écoulement intense et libérateur qui vient souligner la facilité ke j'ai à jouir par le fion et le plaisir ke j'y prends.

    Puis le nettoyage, avec ma langue de bâtard.

    Y'a pas Yohan, si je suis physiquement le plus fort, tu es le plus dominant. Ma force, ma puissance, mon corps façonné pour le combat par des heures d'entraînement et d'abnégation, je les place au service de ta volonté. Pour ke tu en disposes comme bon te semble, en échange de ta douce bienveillance.

    C'est ma façon à moi de recevoir ta tendresse, quitte à devoir piétiner mon orgueil.

 

 

 

    Bien sûr, on a déjà fait des plans plus trash, notamment ceux où j'ai dû me pisser dessus. Mais celui-là était pour moi l'un des plus violents, paske c'est mon estime ke j'ai sodomisé vendredi, et j'ai passé le week-end à y réfléchir.

    J'espère k'on pourra passer un jour à autre chose. Pour le moment, j'ai besoin de ces étapes pour me comprendre, pour aller jusqu'au bout de moi-même. Cerner la partie de moi ke je rejette pour apprendre à l'aimer, plutôt ke l'éventrer de cette façon. J'apprendrai alors à être fier de toutes mes dimensions.

      Mais j'en suis loin. Pour aujourd'hui, Yohan m'a donné un gage : il a choisi le slip ke je dois mettre (blanc bien sûr), et m'a demandé de me mettre dans le fion un petit tube ki sert normalement à enrouler les bandes k'on met sur les articulations des carpes et metacarpes avant de mettre les gants. Un petit tube de la taille d'un tube d'aspirine. Une contrainte humiliante. Que j'exécute. Pour me souvenir toute la journée ke je lui appartiens. 

  

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Samedi 13 janvier 6 13 /01 /Jan 12:29

 

       Hier soir, j'ai remis un peu Yohan à sa place sur msn. Ca lui fait du bien d'être recalé.

       Il se croit arrivé juste paske je le laisse m'humilier de temps en temps. Il s'est mis à croire ke j'lui appartiens.

       C'est plus compliké ke ca Yo : j'suis pas ton esclave. C'est juste ke des fois ca m'amuse de me soumettre, mais c'est un jeu... Un trip sexuel ki me permets peut-être de régler à ma façon des humiliations du passé : des trucs de l'ecole, des keufs ou de mes parents. De les comprendre autrement. Mais c'est pas mon essence d'être ton esclave.

       Donc hier soir, j'l'ai envoyé bouler, c'était marrant hein Yohan ? Oublie pas ke moi kan j'fais des pompes, c'est juste pour décrasser, alors ke toi c'est pour te muscler... T'es peut-être plus malin et plus cultivé, mais j't'assome en 17 secondes kan j'veux. Et ça je kiff d'avoir cette supériorité sur toi.

       Tu me domines, si je veux !

 

       En allant me coucher, j'ai réveillé ma meuf pour lui faire l'amour. C'était trop bon de sentir mon corps la froller. Tout mon torse était comme en suspension au-dessus d'elle. J'l'ai baisé avec force ; elle adore une fois qu'elle est excitée. C'est comme un combat très tendre. J'aime ce contraste entre mes muscles et sa douceur. Et ca, Yohan, tu pourras jamais me l'apporter. Ca n'enlève rien a notre amitié.

 

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