J'ai bien kiffé ce matin ce long moment où j'ai frolé ma meuf. Son réveil.
 
       Mes doigts, fébriles, ont contourné sa peau et ses dentelles. Assez de proximité pour sentir sa chaleur, trop de distance pour vraiment posséder.
 
       L'humide est venu assouplir l'air du lit. Le désert est devenu clairière. Ma conscience endormie s'est allumée en braise.
 
       J'ai de l'amour en moi ; je le sens. Il était là ce matin, entre nous, dans ma façon de déployer sa nuit.
 
       Je l'ai mise à oilp ; elle a frémi. Déjà elle savait k'elle serait mon fourreau.
 
       Mes doigts pinceaux l'écartaient, sans entrer. Cherchait-elle à m'éteindre par cette eau ?
 
       Mon souffle sur son dos, j'ai chopé sa nuque ; elle a tendu les jambes pour offrir son joyau.

       J'ai laissé espérer. Gemir. Attendre. S'ouvrir. Délicatement sauvage, j'ai mis fin au supplice, caressant son charme par l'ouverture en feu.
 
       Plus rien de retenu. Des cris, des muscles et de la peau. Mon odeur qui l'enlace. Ce parfum, c'est le sien. Sa chatte, je la tiens. Entre ma main et ma queue. Elle avale mon épée, se fend de plaisir. C'est mouillé jusqu'aux seins.

 
 

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       T'as 18 ans, tu te tiens mal, tu dors beaucoup et le reste du temps t'es effondré devant msn ? Tu sens surement plus trop ton corps. Ses contours, sa densité. Avec les meufs, t'es une limace ? Alors écoute les conseils de tonton Wajdi.
 
 
       Offre-toi un trip comme ça :
 
 
 


 
  
 
 

       Tu vas te retrouver. Sentir où ton corps s'arrête et où commence celui de l'otre. Frotte toi à leur intimité. S'ils te traitent de pédé, dis-leur ke t'es à l'aise, k'être pédé, c'est pas spécifikement ça. Et ke le corps à corps n'est pas sujet à ambiguïté. Dis le droit dans tes skets et tu les convaincras, car c'est autant vrai ke faux. Donc c'est ton assurance ki fera foi.
 

        Après koi, offrez-vous une petite sieste. Sens ton corps. Tes muscles chauds ki se relâchent. Installe-toi à l'intérieur de toi-même, et sens comme tu peux y etre bien. Dans trois jours, tu cesseras de baisser les yeux kan on te chambrera, ton acné va disparaitre et tu chercheras à nouveau à te frotter à de l'humain. Petit à petit, tu feras de toi le bel adulte ke tu es en train de devenir. Le combat construit, la relation aussi.
 
      
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         J'ai trahis des potes ke j'kiffe beaucoup. C'est dur ça, kan comme moi, on cherche à être irréprochable. J'ai une éthik, des valeurs fortes, je le cris bien fort, et j'me suis assis dessus, et bien comme il faut en plus.
 
 
      Avec un groupe de srabs, on avait un secret, style secret d'ado. K'on s'était juré de ne pas dire, solennellement. Ca devait nous lier par une loyauté extrême. Ce secret, je l'ai trahi ya longtemps. C'était déjà crade d'ouvrir cette brêche dans le cercle, mais ce n'est pas encore le pire. En plus de ça, je leur ai caché ma faute du départ. J'ai couvert ma trahison par du mensonge. Puis par d'otres mensonges encore. J'ai trahis profondément leur confiance, puis j'ai caché cette trahison, par lâcheté. Voila le tableau.


      Depuis deux jours, je vais les voir un par un. Je me présente devant eux et je leur dis tout, sans plus rien leur cacher du chaber ke j'ai été capable d'être.
 
 
      Je tremble à l'intérieur en leur avouant. Je me sens fragile. Mais je les regarde en face. Je m'efforce de rester droit. D'accepter ke j'ai pu etre l'auteur de cette traitrise. De me l'avouer à moi-même finalement, plutôt ke de fuir mes actes. J'essaye d'être avec eux ce ke je leur faisais croire être : franc et entier.
 
 
      Leur réaction, c'est beaucoup de ressentiments. De déception et de colère légitime, d'incompréhension. Et je me reprends en pleine face, tout l'obscur ke je leur ai dissimulé. Je plie sous le poids de moi-même. Ecrasé par la hauteur du modèle ke j'espérais égaler. Comme un âne assoiffé au pied de la mosquée bleue.
 
 
       En même temps, j'ai pas envie de me lyncher. J'expérimente le fait de décevoir. J'ai su le faire quelques rares fois dans ma vie. Toujours des moments ki m'ont libéré. Décevoir mes parents d'abord et m'affranchir de leur emprise nocive, autant k'aimante. Décevoir ma famille. Décevoir mon premier entraineur ki avait tant d'espoir en moi et ki voulait me conduire aussi haut ke là où il n'avait pas pu aller. Et voila ke je déçois mes srabs ke j'aime, pour leur dire : arrêtez un peu de m'admirer, moi ki ne suis, comme tout le monde, qu'ordinaire.
 

 
       Je crois ke je les libère autant ke je me libère. Ils vont pouvoir se réapproprier les qualités k'ils projetaient en moi.
 
 

       Déjà, je sens k'ils me pardonnent, chacun à leur rythme ; il se pourrait même ke je continue de les voir kan ils auront avalé le morceau. Ke je n'en perde aucun dans la bataille. J'aurais pas parié sur ça au départ. Je savais ke je prenais le risque de les perdre tous. Ca aurait aussi été une leçon.
 
 
       Trois d'entre eux se verront ce soir. Ces batards vont surement décider qu'elle genre de tasse il me feront boire. Pour laver l'affront et le dépasser. Reconstruire une amitié modeste, fondée sur notre histoire commune. Passer du furieux de l'adolescence à la sagesse des adultes. Aimer l'autre pour ce qu'il est et non pour l'image qu'on s'en fait. Apprendre à se laisser aimer en retour, sans décourager l'autre, ni le fuir.
 

 
 



    
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      Un débat ressurgit périodikement sur ce blog, celui de l'existence de Wajdi. Est-il ou non réel ? Est-ce une vieille femme de 80 ans ki se dissimule dans la peau du jeune homme k'elle a dévoré, une nuit de mi-lune ? Un pervers polymorphe dont l'objectif est de déstabiliser la blogosphère dans un but politique ? Un idiot ki feinte avec l'inintelligence ? Un Asiatique ki se transforme en Méditerranéen, pour vivre virtuellement l'effet d'avoir une grosse bite ? Dieu revenu sur terre pour délivrer un message, après 1400 ans de silence ?
 
 
       J'ai dit très tôt ke "Wajdi n'était même pas mon deuxième prénom" (). C'est dire si ce "frère" est éloigné de moi. En même temps, Wajdi c'est ma substance, mon âme. Mon double lorske je suis délivré de moi-même, kan je cesse de culpabiliser pour un meurtre ke je n'ai pas commis. Wajdi c'est ki j'aurais été si j'avais été moi-même.
 
 
       Je ne sais pas l'importance k'il a pour chacun d'entre vous. Je suis heureux k'il soit le héros de certains. Encore plus k'il énerve d'otres. Pour moi, il est la représentation de ce ke je vis. Un personnage ki me raconte. Mon masque autobiographique.
 
 
       Chacun a sa petite opinion : Ceux ki croient ke j'écris "ke" et "ki" paske je crois ke ca s'ecrit comme ca. Celles ki se disent ke si j'écris "ke", c'est pour ne pas montrer ki je suis. Ceux ki me connaissent. Ceux ki interrogent mes amis, plutôt ke d'oser m'affronter dans ma réalité. Ceux ki se cachent derrière le masque de Zorro pour approcher le masque de Wajdi.
 
 
        Ce ki compte pour moi, c'est plus la clarté du message ke la véracité de l'histoire. Le kitch, le faux, le truqué nous entourent depuis déjà longtemps. Les seins k'on palpe sont-ils authentiques ? Le maillot jaune est-il fait d'eau claire ? Le président ne s'évapore-t-il pas lorqu'il s'arrête de bouger ? Le steack ke je dévore est-il plus fait de boeuf ou de maïs qui n'en est pas ? La Jessica ki m'appelle à l'heure du repas pour me vendre un forfait dont je n'ai pas besoin existe-t-elle ? Le service de résiliation du même contrat a-t-il seulement un jour été constitué ?
 
 
         Au milieu de tout ce factice, je suis de loin le plus réel. Je réponds kan on me parle, je partage mes émotions, mes rages et mes espoirs. Je ne feins jamais ni la jouissance, ni l'enthousiasme. Mais toute autobiographie n'est toujours k'une seule face de la réalité. Une présentation filtrée de Soi. Une renaissance.
 
 
         Wajdi est un moteur pour me transformer. Il m'accompagne lorske je doute. Il me porte kan je défaille. Il se niche contre mon coeur lorsk'il n'en peut plus de vous éblouir, de vous séduire ou de vous attendrir.
 
 
         Wajdi est ce k'il ya de plus authentique au monde. Il vit à l'intérieur de vous même.
 
 
 
 
   
       
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SAISON 2
 
WajDi - Le guerrier déchainé

 
 

 

     Cuando el guerriero encerrado se convierte en pàjaro de colores...






CRITIQUE TÉLÉRAMA bien

     La saison I (Moitié guerrier, moitié valet) qui a propulsé Wajdi en asticot internet quasi divin, s'était finie platement, faute de budget, et n'avait pas tenu les promesses des premiers épisodes insensés et encensés. Elle fait place à une suite plus nuancée, plus mure et colorée, résolument empreinte de liberté et d'Amour...

     Les ménagères de moins de 50 ans auront plaisir à retrouver leur héros, toujours aussi raffiné et percutant, dans un style plus posé, visiblement réconcilié avec lui-même.

     "Wajdi, le mythe" comme l'a surnommé la célèbre chroniqueuse Bougrenette, cherche à se contacter au delà des apparences et, semblant ne plus avoir peur de son ombre, explose les chaines ki l'empêchaient d'exister.

      Epoustouflant ! comme un coup de poing qui remonte six kilos de tripes contre l'estomac. Vertigineux ! comme lorsque l'auteur du K.O. tombe à la place du percuté.

 
 
 


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envoyé par astre
    
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        Mon pote Xelias ki s'ennuie l'après-midi pask'il habite la seule région de France ki soit à droite, et pas seulement sur les cartes, me pose des "petites questions comme ça" ke j'kiff pask'elles me donnent l'occasion de me la péter grave.
 

Xelias : Est-ce que tu as déjà dû te battre pour de vrai et sérieusement, en dehors du ring ? Du genre une agression dans la rue ou quelque chose dans le genre... Et est-ce que ça a été un jeu d'enfant pour toi ou est-ce que les conditions de combat entre un ring et la rue sont très différentes ?
 
 
         Comme vous etes pas nombreux a vous intéresser a la boxe ici, même si vous faites des fois semblant pour me faire plaisir, ça méritait une vraie réponse.

 
         Faut commencer par parler de la licence : le truc ke, pour avoir ton tampon, tu dois montrer ton zeb, ton coeur et tes réflexes neuro-musculaires à un médecin du sport (une toubib dans mon cas) en essayant (vainement dans mon cas) de pas avoir la trique devant elle. Ensuite tu dois donner des soussous et, comme on dit : l'honorer (la licence...)
 
          C'est la carte ki te donne accès à la compétition, ou autrement dit les couilles par leskelles te tient ta fédération. T'as un p'tit numéro associé et ya ton nom dans un grand livre, un peu comme celui du papa noël, où on inscrit toutes les conneries ke t'as fait dans l'année, les irrégularités en combat, les disqualifications et les suspensions, et les gros mots ke tu dis à l'arbitre ou aux juges...
 
          Mais ta licence, on peut aussi te l'enlever pour un mauvais comportement en dehors du sport. D'où la réponse  célèbre du boxeur à ki on demande un coup de main pour un règlement de compte : "eh, t'es ouf, j'ai pas envie de perdre ma licence !".
 
          A l'inverse, kan tu passes en correctionnelle paske t'as délabré un keum ki a récolté une ITT de 15 jours, le fait de pratiquer un sport de combat est une circonstance aggravante. Pour deux raisons : d'abord paske t'es mieux armé, ensuite paske le premier truc k'on t'apprends dans ces sports là, c'est la maitrise de soi. Alors le tribunal te fait payer plus cher le dérapage, c'est normal. Et c'est efficace paske c'est vrai ke, kan tu maraves un keumé, passés les trois premiers coups, t'y penses à ta licence et ça te calme.
 
 
 
          Après, ce ki fait la différence entre le ring et la rue, c'est les règles. Souvent, plus le sport est régulé, moins il est réaliste en terme d'efficacité. Par exemple, un boxeur sera pas mal déstabilisé par un pratikant de penchak silat, ki va direct attaquer là où c'est efficace : les parties génitales ou la nuque,  alors ke le boxeur ne saura pas l'atteindre au dessous de la ceinture. Pareil face à un judoka ki aura peut-être beaucoup de mal à l'approcher, mais une fois au corps à corps puis à terre, le boxeur n'a aucune chance et se fera étrangler comme une jeune fille.
 
      
          Un gars ki fait du taekwondo ne sert à rien dans la rue. Paske c'est un sport complètement irréaliste en terme de combat. Saisis sa jambe et il est mort. Un nak de boxe thai va te filer beaucoup plus de fil à retordre. Mais le plus réaliste de tous, c'est celui ki sort un pétard. Paske s'il a bien lu la notice, et k'il est pas surpris par le recul, il viendra vite à bout de tes 13 années de pratique assidue.
 

 
           J'me suis jamais fait agressé dans la rue. J'ai pas le profil. Même gamin, j'me faisais pas racketter alors ke j'étais pas si costaud. Par contre, j'ai souvent été amené à intervenir pour séparer des gars, ou pour rattraper un tox ki filait avec un sac.
Si le gars sait pas se battre, c'est clair ke c'est un jeu d'enfant. Ca demande plus de concentration s'il a un couteau. Et si je capte k'il sait s'en servir (à sa façon de le tenir près du corps, en protégeant la lame), j'eviterais peut-être la confrontation.
 
 
           Avec les potes de la rue ou au bahut, j'ai preske arrété de me battre à partir de kan j'ai commencé la boxe. Kan j'ai dérogé, j'me suis confronté à un autre ennemi. Intérieur. La culpabilité. La rage contre moi même de pas avoir su me tempérer. La vrai tristesse d'être trop nerveux. 

           N'importe comment, dans une baston, c'est pas le plus qualifié ki gagne. C'est le plus déterminé. La détermination te fait facilement gagner cinq grades. Ya encore kelkes mois, mon  bâtard de frere m'a à moitié assomé par derrière avec un casque, alors ke j'étais trankil dans le canapé. Il a eu la riposte ; c'était violent. Et d'autres fois, paske je savais qu'au fond il avait raison, je me laissais maitriser au bout d'un moment.
 
 
          C'est toujours dans la tete k'on gagne un combat. Ke ce soit sur un ring, dans la rue ou dans la vie.


 

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         Ya pas, se battre c'est un art et eux, ils l'ont pas. mdr !
 
 
 
 
 
 
 
 
Revoir aussi : combat de filles, pour se marrer sur le dos des footballeurs après avoir ricané des militaires.
 
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Flynt - La Gueule de l'Emploi
envoyé par Flyntmc


 
 
 
      Bon, si tu kiff les rebeux mais ke tu l'as trouvé ridicule en costard, et bo en pizzaiolo, c'est ke t'es raciste sans le savoir.

      Si comme "Julien", t'aurais coup de boulé le boss, tu t'identifies trop. T'as le profil Oh!91 :  kan il a mal, c'est moi ki saigne.

      Si tu trouves k'on s'prend la tete pour rien, tu fumes trop. T'as le profil de Niko. J'crois ke son site a fait une overdose.
 
 


      Voilà les résultats du p'tit sondage débile N°2.
 

Raciste sans le savoir ?

Choisis les propositions ki te parlent le plus. Et découvre ce ke tu es, après le
trait d'union.


22.72% "Leurs parents, eux, ils étaient courageux !" - T'es lucide
0% "Les rebeux, ils sont plus malins mais aussi plus sournois que les noirs" - T'es un gros raciste
9.09% "J'préfère embaucher un rebeu, ils ont plus de mérite et plus de niake - T'es racialiste
22.72% "Un rebeu, c'est quoi ?" - T'es républicain
27.27% Ne se prononce pas - T'es socialiste

22 personnes ont répondu à ce sondage

 

       Les analyses d'IPSOWAJ :
 
       Déjà, aucun gros raciste ne vote sur ce blog. Ca explike pourkoi je reçois jamais d'insultes en commentaire. Et c'est toujours ça de gagné.

       Si on n'est moins courageux ke nos parents (pour 22%), c'est pask'on est plus intégrés qu'ils l'etaient. Ya pas de raison k'on se casse plus le cul ke les fils à papa !

       9% de racialistes, c'est pas assez pour k'on trouve un boulot facilement, mais c'est ça en plus k'il faut ajouter aux gens ki se déclarent racistes. Le racialiste etant un raciste ki s'ignore.
 
       A l'inverse, 22% n'ont pas allumé leur télé depuis k'un borgne y est apparu pour désigner un "problème" ki n'en ai pas un. Surement, les mêmes ke ceux ki disaient lors du dernier sondage k'ils lisaient ce blog, plutôt ke la presse sarkosienne.
 
       27% ki attendent d'avoir des idées.


     
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            Allez, c'est pas si souvent ke j'fais d'la promo pour mon sport... Donc des fois ke t'habites en Bretagne et ke tu sors pas assez de chez toi pour avoir vu les affiches, voila cke tu peux faire ce week-end.
 
            Si t'es gringalé, t'inkiet pas, tu seras kan meme bien reçu. Bon t'es pas obligé de le dire ke t'es PD, ni ke tu viens de ma part...
 
            Prends-toi une place au ring, tu seras moi chahuté et tu capteras beaucoup plus de choses.
 

    
 
 
 
   Le nak muay de droite, c'est Xavier Bastard (c'est écrit sur son short...) Là, il fait le barbo mais en juin il était KO au premier round. Ce sera la petite vedette de ta soirée pour un match en 5X3'.
 

 
   Et si t'habites Saumur (j'sais meme pas où c'est), ben Allah  t'as pas oublié, mais faudra attendre février. Attention, c'est un gala, t'attends pas à voir du sang.

 


Blog de nak-muay : Muay Thaï, Gala saumur

 
 
 
 
         Après, si t'es pas chien, tu fais un p'tit reportage en commentaire. J'adore entendre les novices parler de leurs impressions.
 
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        Tiens ma grande, visite ça : reporters d'espoir. Si après tu sais toujours pas koi faire de ta vie, c'est ke t'es k'une péruche en porte jartelles.
 
 
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      Petit Beur a eu l'idée k'on fasse un post à deux sous la forme d'un dialogue (voir son site), et comme c'est un littéraire, il a voulu appeler ça : le livre et le ring. Moi, j'vous promets, j'y suis pour rien. Mais j'ai kiffer parler avec lui et confronter nos différences :



Wajdi : Tu m'as dit ya deux jours un truc du style : "c'est pas grave si t'as pas fait d'études". C'est facile de dire ca vu ke t'es dans le clan de l'élite. Mais tu le penses vraiment, ou t'as dit ca pour gentiment pas m'enfoncer ?

 

Petit beur : Oui je maintiens ce que j'ai dis, et je maintiens d'autant plus que moi j'en ai fais. Car en côtoyant différents milieux, je me suis rendu compte que les études ne faisaient pas la valeur de quelqu'un. Bien sûr j'ai rencontré des gens avec des niveaux d'études supérieurs aux miens tout à fait exceptionnels, avec une vraie sagesse, un regard nourri sur la vie, et une vive intelligence, tout ceci couplé à une grande humanité. Mais j'en ai croisé aussi qui sont juste imbuvables et qui se cachent derrière leurs études ou leurs statuts pour mieux mépriser les autres.

A l'inverse des personnes qui n'avaient pas beaucoup fait d'études m'ont aussi beaucoup appris, sur la vie, sur les relations entre les êtres humains et sur moi-même.

Je ne t'ai pas dis ça par gentillesse mais parce que j'y crois.

Je place la valeur de quelqu'un dans son regard, dans sa bonté de coeur, dans sa capacité à jouer harmonieusement de sa raison et de ses sentiments.

Et il me semble que tu es comme ça, toi, une grande sensibilité et un regard profond...

 

Wajdi : Mdr. L'oeil du titre ! J'sais deja plus koi dire. Tu m'as cloué !


Petit beur : Au sol ou contre un mur ? Relève-toi guerrier... la partie ne fait que commencer

 

Wajdi : Tu sais bien ke l'ecrit, c'est pas mon arme. J'm'y suis mis ya pas si longtemps. Si tu veux me moucher t'auras pas de mal. Mais j'me defendrai car j'lache jamais l'affaire. Quitte à m'y reprendre en plusieurs fois.

 

Petit beur : Je ne suis pas d'accord avec toi, tu te défends très bien avec tes mains, que ça soit avec tes gants de boxe ou en écrivant. Tes doigts, tes mains expriment ta pensée, tes émotions et une partie de ta force. En vérité ta plus grande force c'est ta détermination. L'envie de réussir, de changer de milieux ont été les moteurs de ma détermination, et toi qu'est ce qui t'as permis d'être là où tu en es? Quelle est l'origine de ta détermination ?

 

Wajdi : Pareil ! Offrir plus à mes gosses ke le néant k'on a reçu. Pas être dépendant d'un bailleur social. Pas dépendre d'une aide k'on te file pour vivre, ou pas. Tu peux pas avoir envie de rester dans la misère kan tu l'as connue.

L'origine de ma détermination, c'est plus complexe. Dans ma famille, on n'était pas à égalité. Kan j'ai commencé à cartonner en boxe, j'suis devenu le chouchou, à l'inverse de mon frere le plus proche de moi ki s'est fait tej. J'ai pas supporté c't'injustice ! J'l'aimais plus ke j'aimais mes parents et le voir maltraité alors ke c'etait mon Dieu, ca m'arrachait l'intérieur. Mais j'avais 17 ans, et mon pere est pas kelk'un à ki on s'oppose facilement. Il a fallu ke j'me renforce, pour resté fidèle à ma conviction, face à ses coups de ceinture. Mais il avait aucune arme contre moi, car j'orais préféré être détruit plutôt k'abandonner mon frere.


Avant ça, yavait surement d'otres choses ki m'ont déterminé. La boxe deja : kan tu t'es pris trente coups dans ta face sans oser broncher, au trente et unième, tu contactes vraiment ta rage. Tu sors de toi et tu te lances. Et tu vois k'en fait, au lieu de t'éloigner de l'autre comme t'en avais peur, ça t'en rapproche. A ce moment là, du découvres le plaisir de te fritter. Et kan te battre est devenu un plaisir plutôt k'une extrêmité, c'est pas dur d'être déterminé.

 

Petit beur : Je vois c'est effectivement une enfance un peu dure, peut-être morcelée émotivement et je comprends qu'il t'as fallu pour te sauver, un moment changer cette rage en une puissance. La boxe a du t'offrir cet espace de liberté, le ring est devenu ta terre, ton expression.

Je n'ai pas connu les coups physiques, je n'ai connu en fait très peu de coups étant petit. Mes grands Parents ont été là heureusement pour moi, pour me protéger. Mais comme toi je suis sûr d'avoir manqué d'amour et d'affection. Quel enfant peut se passer d'amour et d'affection ? En a-t-on un jour suffisamment ? Mes grands parents bien sur m'ont beaucoup aimé, mais cela ne m'a pas suffi. J'avais besoin de l'affection de mes parents, sans doute celle d'un père. Et je ne l'ai pas eu, et ça a été le coup le plus dure, celui que je continue toujours à subir même s'il est moins douloureux.

Pour me protéger, je me suis réfugié dans des histoires, dans des livres, dans des jeux.

Mon grand père qui était très pieux et très humain m'a offert un cadeau qui n'a pas de prix : un sens de l'humanité. Il voulait ouvrir mes yeux sur l'amour, il voulait que ma vie comme la sienne ne soit faite que d'amour. Aimer l'oiseau qui chante, aimer l'eau qui se meut, aimer le mendiant, l'affamé, aimer l'être humain, le désir de Dieu qui se cache dans toutes les âmes.

Ce coté "spirituel" m'a permis de garder la tête haute, et la main toujours sur un livre. C'est pour lui que j'ai fais de longues études, pour lui dire que son exil n'avait pas été vains, que son fils s'était fait un place.

Alors oui, aujourd'hui je crois que je peux être rangé dans la case des gens "qui ont réussi", mais cela ne m'intéresse pas, car au fond je n'ai toujours pas solutionné mon problème de manque d'amour. Je reviens toujours à cet âge imprécis où j'avais besoin qu'on me prenne dans ses bras, et où on m'a juste donné des histoires à lire... histoires que j'ai bien sur dévorées parce que c'étaient les seules miettes d'affection qu'on me donnait.


 
Wajdi : T'as l'air d'avoir été un sacré rêveur ! Moi j'descendais dans la rue. On jouait au foot, ca faisait oublier. Ca fait ke j'ouvrais jamais un livre... et j'pense ke j'l'ai payé plus tard. Moi aussi j'aurais bien aimé réussir la fac. Pour mon père surtout. Mais on m'aurait pas laisser lire toutes les façons. Yavait toujours un reuf pour te tirer vers la dalle, pour faire un joueur de plus. Ou ma reum ki m'envoyait chercher un truc. Finalement, me mettre à lire, ça aurait été m'opposer à eux tous. Et toi, pourkoi tu descendais pas jouer dehors au lieu de boukiner ?

 

Petit beur : Je ne descendais pas parce qu'il fallait bien que quelqu'un reste avec le papy malade. Mais avec le temps je crois que c'était un prétexte, en fait je ne sortais pas parce que je vivais semi-reclu, semi enfermé. Et comment veux-tu goutter à la liberté quant tu ne peux pas mettre le nez dehors? Il ne restait plus que ces bouts de pages, ces histoires pour s'échapper, rêver, rêvasser et s'extraire de sa réalité. Avec le temps, j'essaie de prendre la chose positivement, je me dis que finalement cela m'a servi, mais avais-je vraiment le choix tout petit? A-t-on le choix à 13 ans? L'éducation qu'on donne n'était-elle pas quelque chose que l'on fait subir?

Wajdi : Keske j'en sais... Moi j'rêvais sans boukins. Mais j'rêvais kan même. Le soir et la nuit. D'abord des rêves d'etre champion kan j'etais p'tit, pour retrouver sur moi le regard de mon pere k'il a eu kelkefois. Pour espérer k'il me voit. C'etait ça mon moteur : k'il tourne sa tête vers moi. Plus tard, j'ai rêvé avec ma teub comme support. C'etait moins naïf, mais putain c'etait bon !

 

Petit beur : C'est comme ça que tu as commencé à voir ta sexualité?

Moi c'était plus curieux, car je ne comprenais pas "ça", c'était sans mot, sans expression, je ne me sentais pas au début concerné par cette chose. Je n'arrivais pas à l'associer à un sentiment, sauf celui du plaisir mais c'est venu avec la masturbation.

Après ce cap de l'adolescence naïve, je l'ai regardé autrement. J'y ai attaché fortement l'amour et pour moi les deux ne pouvaient être qu'inséparables. Cependant, les relations se faisant et se défaisant, j'ai pris du recul par rapport à moi en même temps que je me suis approprié ma sexualité et je peux désormais la vivre sans à peu près aucun complexe.

 

 

 

à suivre...

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      Entre potes ou en combat, dans la mer ou en salle, si ya tellement de gens ki kiffent se battre, c'est k'on y trouve kelkechose.

 

      Comme toujours sur le blog, plus ke l'esthétique du combat, j'essaye de faire transparaître la sensation ke ca peut être. De vous la faire toucher comme si vous y êtiez. Les chocs amortis, les appuis, les clés, les blocages, les retournés, le corps à corps. La chaleur, le souffle, le stress et l'énergie de l'otre, le bonheur de sentir nos muscles déployer leur puissance et leur agileté, comme si vous y êtiez.

 


 


 

 

 

 

 

          J'ai retrouvé aussi une video ki avait disparue des blogs. La façon de filmer donne une idée de cke peut être la proximité des corps en boxe. Comment on vit ce frolement constant, ki fait mal, mais ki est une présence, tellement imprégnée de respect Ambiance d'un entrainement .

         

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J'me prévoirais bien un p'tit combat avec elle...

 
 
 
 


 
 
 
      Les résultats du petit sondage débile, pour savoir pourkoi vous passez ici :


Keske vous fouttez là ?


j'suis choké ! je cherchais un document sur la sexualité des gazelles 3.12%
J'regarde ton blog tous les jours au lieu de m'intéresser à la presse sarkosyste 37.5%
Ca fait dja plusieurs mois ke j'veux t'enculer, batard ! 12.5%
J'ai trop envie k'tu me défonces le cul. -version garçons 34.37%
...ke tu me caresses les seins et ke tu m'embrasses dans le cou avec la tendresse ke tu caches -version fille 12.5%

32 réponses à votre sondage

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Trop fort !



Pateauger dans l'eau kel kiff !






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