Cette semaine, avec Le Festival de l'intimité cachée, on sort un peu des films de karaté. J'vous
passe chaque jour un nouveau joyau de la sélection.
Vous pourrez voter en fin de semaine et bien sûr donner votre avis d'intello ou de nase, et toutes les élucubrations sociologiques ke vous allez vouloir trouver dans chacun des
courts métrages qui vous sont présentés.
Les prix ? A la fin du mois. Mais la sélection est déjà un palmarès.
Aujourd'hui, un film qui tue sa mère.
Bon festival !
Catégorie : Comédie à la Desperated Housewives.
Le garçon à sa maman
de Katarina LAUNING
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Jean : Tu avais fait quelque chose qui te pesait encore aujourd'hui. Quelque chose dont tu n'étais pas
fier.
Tu fais maintenant quelque chose dont tu es fier : tu dis qui tu es vraiment.
C'est peut-être difficile, c'est peut-être risqué, mais je ne connais pas d'autres chemins.
Moi, je serai fier d'avoir un ami pour qui je suis si important qu'il vienne me dire en toute transparence, en grande sincérité : "Tu as pensé que j'étais un
héros et j'en suis pas un. Je t'ai fait un truc moche, je le regrette, je ne voudrais pas que ca brise notre amitié parce que tu es si important pour moi."
Fiso : Je crois pas qu'il y aie qui que ce soit sur cette terre pour se poser en juge de l'autre. En tout cas, que tu les
garde ou que tu les perdes, tu en sortiras meilleur, et ceux qui resteront aussi. Là, tu te sens fragilisé, mais tu verras, bientôt, tu seras fort comme jamais. Et cette victoire face à toi-même,
humble et solitaire, sans public pour l'applaudir, elle vaut bien plus que toutes les autres que t'as gagnées, quand tu cristallisais leurs fantasmes, là-haut, sur ton ring.
Tu crois ke les choses se passent toujours d'une façon et un jour, elles se passent autrement. Alors, c'est toute ta
vie ke tu comprends différente. Et sans rien faire de particulier, tu changes plus en un mois qu'en 5 ans.
Moi cke je croyais, c'est k'on était loyal ou k'on l'était pas. Ca pouvait pas être les deux.
J'croyais aussi ke kan on avait fait un coup de pute, y'avait pas de rémission. Jamais. J'croyais k'on n'avait pas le droit à l'erreur ; en tout cas, pas moi.
J'croyais ke les lois de mon quartier s'appliquaient à chacun d'entre nous. J'croyais ke mes srabs d'avant me pardonneraient jamais de leur avoir menti
(revoir l'histoire du mensonge). Si
j'ai affronté leur jugement en face, c'était dans l'espoir de sauver ma gueule. Pouvoir me dire plus tard : "j'ai pas été si crade ke ça", et donc continuer d'exiger d'être irréprochable. En
fait, j'aurais pas parié un centime sur une suite possible à notre histoire.
Au lieu du rejet ke je craignais, j'ai
trouvé l'acceptation de ma normalité. Un sentiment ke je ne peux pas m'empêcher de voir comme de la fraternité. Lorsque ton frère ou ta soeur, au lieu d'en être encore à te reprocher d'être né,
explore tout ce k'il ou elle peut partager avec toi. L'expérimente. S'y brûle un peu. Pour le plaisir de se perdre dans une déraison rassurée par la force du lien.
Il n'y a pas de réelle amitié sans l'engagement de soi. Il peut y avoir l'habitude d'être ensemble, l'histoire k'on a partagée. Mais, sans risquer
tout pour mieux, il n'y a pas la force de cette intimité profonde ki nous lie.
Aujourd'hui, peu de gens me pardonne autant d'être moi ke ce groupe de srabs ke j'ai trahis. Ca me donne envie de leur faire profiter de ki je suis,
peut-être comme jamais.
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Publié dans : Blogothérapie
La suite des toffs de Benjamin pour illustrer l'article d'hier.
Lui j'le kiff pour son impudeur... mais j'ai kan-même réduit la toff (ça devient prude chez Wajdi).
Lui, pour son audace d'oser montrer cki peut s'passer sous un kimono.
Et lui paske c'est un chabert. On devrait pas être impudique kan on fait du pieds-poing. Après les gens ils rigolent kan on monte sur un ring. Ca décrédibilise putain.
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Publié dans : Clin d'oeil - XX
Hier soir, sur le
canapé :
Ma meuf : - Ouhla, ça sent la bite...
Moi : - Le sperme plutôt.
Ma meuf : -
Comment ça s'fait ?
Moi : - J'me suis branlé dans l'train.
Ma meuf : -
Ah ouais ?
Moi : - J'ai juté dans mon slip, comme kan j'étais ado. Et j'en suis fier en plus !
Ma meuf : -
Ca m'étonne pas de toi...
Elle me regarde dans les yeux et dépose des petits bisous autour des boutons de mon jean. Putain, j'la kiff !
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Publié dans : Branleur né - X
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